Le tourisme durable : comment associer vacances et respect de l’environnement ?

Publié le : 21 octobre 202019 mins de lecture

Le plastique est l’un des grands ennemis de notre planète, c’est un matériau qui met des centaines d’années à se décomposer, ce qui entraîne une série d’effets négatifs sur la faune et les oiseaux marins. Si chacun d’entre nous qui vivons sur cette planète s’engageait à prendre soin de l’environnement et à faire sa part, nous ferions sûrement une différence. Beaucoup de gens ont changé leurs habitudes quotidiennes, même lorsqu’ils partent en voyage. L’écotourisme c’est « une forme de tourisme durable axée sur la découverte et l’interprétation du patrimoine naturel et culturel tout en participant au développement durable des territoires. Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux par la découverte des milieux naturels, est un des moyens, pour favoriser l’engagement individuel ou collectif; afin de contribuer à modifier favorablement les comportements vis à vis de l’environnement pour un développement durable. découvrez tout ce qu’il faut savoir pour la protection de l’environnement.

L’Écotourisme

L’écotourisme est une forme de tourisme apparue il y a une quarantaine d’année, à l’époque où la protection de l’environnement était au cœur de tous les débats.  Sa définition est pourtant beaucoup plus récente. Terme utilisé de manière abusive tant par les professionnels que par les voyageurs, l’écotourisme est une démarche touristique engagée en faveur du développement durable visant à préserver la biodiversité et les ressources culturelles d’une zone naturelle. La sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de toutes les parties prenantes, est primordiale. Ainsi, faire une randonnée dans un parc, accompagné d’un guide local, revient à faire de l’écotourisme car elle génère des revenus non négligeables pour les communautés d’accueil.

Qu’est-ce que le tourisme durable ?

Tout simplement une forme de tourisme (pour des vacances privées ou des séminaires d’entreprise) qui découle de la philosophie du développement durable. Bien plus qu’un simple effet de mode, cette préoccupation pour la planète est de plus en plus partagée, sans doute liée aux grandes campagnes de sensibilisation effectuées ces dernières années. En optant pour ce type de séjour, le voyageur s’efforcera donc de respecter la culture locale tout en préservant l’environnement naturel et en favorisant l’économie locale. En somme, de protéger ce qui peut – et devrait – l’être, et de ne pas provoquer plus de déséquilibres.

Costa Rica : destination tourisme responsable et durable

C’est en partie parce que ce petit pays, qui ne couvre qu’1,1% de la surface du globe, concentre à lui seul plus de 5% de la biodiversité mondiale que le Costa Rica attire chaque année plus d’un million et demi de touristes en quête de contact avec la nature. Un don que les costaricains ont décidé de protéger, en mettant la protection de l’environnement au cœur de leurs préoccupations. Le Costa Rica a inscrit dans sa Constitution le droit à un environnement sain et écologiquement équilibré il y a 20 ans déjà. En 2007, le président Oscar Arias a lancé le programme Paix avec la nature. Il s’engageait à revenir à 0 émissions carbone d’ici 2021. Aujourd’hui, le pays garde le cap et produit plus de 98 % de son électricité à partir de sources renouvelables. Il compte 27 parcs nationaux, mais aussi 32 zones protégées et 19 réserves. Une chance inouïe pour qui vient le visiter.

Voyager autrement en plein cœur de la nature

Le Costa Rica ou les Galápagos font partie des destinations éco-touristiques les plus souvent citées. Pourtant, l’écotourisme n’est pas réservé à une certaine partie du globe et peut aisément se pratiquer ailleurs. L’écotourisme est un excellent moyen de découvrir autrement des pays habituellement renommés pour leurs plages, comme le Brésil. Dans notre circuit Trésor de la biodiversité et cité merveilleuse, vous aurez l’occasion de faire une éco-randonnée accompagnée d’un guide local au sein du Parc du Pantanal, une des plus belles réserves naturelles du Brésil. Vous découvrirez la fabuleuse Vale Encantado, site classé Réserve de la Biosphère par l’UNESCO et un exemple notable d’écotourisme réussi. La coopérative COOVE, présente dans cette vallée met en place de nombreux projets communautaires comme : promenades éco-touristiques, restauration – traiteur, artisanat local, ateliers éducatifs, potager biologique

Nouvelle-Zélande : paiement de taxes pour l’environnement

Les touristes devront payer une taxe pour protéger l’environnement. Le gouvernement social-démocrate de Jacinda Ardern n’a pas fini de faire parler. Dernière innovation en date ? Le pays imposera désormais une taxe pour les touristes, dont les bénéfices contribueront à la transition écologique de l’Etat. L’idée avait été évoquée l’an dernier, aujourd’hui la décision est prise : une taxe sera appliquée dès le début du mois pour les touristes entrant sur le territoire néo-zélandais. Le pays a vu sa fréquentation touristique exploser ces dernières années. En 2018, l’île a accueilli 3,8 millions de personnes – ce qui représente environ 80 % de sa population. Paradoxe inquiétant, ce qui attire les visiteurs est précisément menacé par ces mêmes visiteurs.

La Vallée de Chamonix-Mont-Blanc : éco-touristique

La vallée de Chamonix-Mont-Blanc s’est engagée en faveur du développement durable à travers son Plan Climat Energie Territorial. L’activité touristique, pilier économique du territoire, se doit d’être exemplaire. A cette fin et pour répondre au volet « adaptation du territoire au changement climatique » du Plan Climat, la Vallée met en oeuvre un projet visant à développer durablement l’offre éco-touristique. La Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc a été retenue comme territoire lauréat de l’appel à projet de la Région Rhône-Alpes « territoire Eco touristique exemplaire », cofinancé par des fonds européens (FEDER) et des fonds nationaux. Cet ambitieux programme mise sur la valorisation équilibrée des atouts du territoire grâce à l’itinérance et à l’innovation. Il permet de répondre aux nouvelles aspirations des clientèles vers un tourisme durable, déjà largement exprimées par les clientèles d’Europe du Nord. Ce projet permet d’ancrer la vallée dans une démarche de développement durable pérenne et impliquant l’ensemble des acteurs, professionnels, associations, habitants et collectivités.

Tourisme durable et tourisme sportif

Il est tout à fait possible de concilier les deux mais il faut s’interroger sur ce qu’est le voyage sportif et ses effets. A première vue, il peut-être durable mais toutes ses activités ne le sont pas nécessairement, leurs impacts sur l’environnement sont plus ou moins positifs. Il est essentiel de maîtriser la gestion des espaces naturels et l’accès raisonné aux sports de nature. Ainsi, l’offre doit être adaptée au territoire visité car ils ne sont pas tous propices à ces pratiques. Il est actuellement impossible d’envisager que le tourisme sportif soit durable. En effet, les activités telles que les trails en montagne en été ou la conduite sur glace en hiver engendrent la pollution de la nature et la perturbation de l’élevage du renne. L’impact sur l’environnement devient essentiel dans la prise en compte des activités de voyage et la façon de les pratiquer. Si l’activité est respectueuse de l’environnement, les participants sont sensibilisés et les retombées économiques sont équitables alors le tourisme est durable. Ces notions se rapprochent du sport collectif, une équipe comprend plusieurs profils de joueur qui doivent partager les  les mêmes valeurs.

Écovolontariat : des missions de bénévolat pour la protection de la nature et des animaux sauvages

Les missions d’écovolontariat vous permettent de vous engager sur le terrain pour participer à la sauvegarde de l’environnement et des espèces d’animaux menacés. Ces projets se déroulent souvent en pleine nature, dans des milieux tels que la savane en Afrique, la forêt vierge en Amérique du Sud ou les récifs coralliens de l’océan Pacifique. Le bénévolat pour l’environnement est particulièrement physique, et idéal pour les volontaires en herbe qui aiment se dépenser. Vous trouverez sur Guidisto un vaste choix de missions d’écovolontariat pour 2020, 2021 ou plus tard, et ce partout dans le monde : Afrique, Asie, Amérique du Sud et du Nord, Europe et Océanie. À vous de comparer les projets pour savoir celui qui vous correspond le plus.

Écovolontariat et voyages solidaires

Le volontariat – se porter volontaire pour agir concrètement : le volontariat, c’est être bénévole dans des associations locales au cours d’un voyage solidaire qui permettra de découvrir un Etat de l’intérieur (culture et mode de vie) en aidant les populations locales (Orphelins, enfants de rues, centres de soins…).
Les missions de volontariat les plus connues sont les missions humanitaires et écologiques.

L’écovolontariat – le volontariat pour la Nature : les chantiers d’écovolontariat offrent à chacun la possibilité d’agir en faveur de la biodiversité, au sein d’un groupe de personnes motivées par les questions environnementales, et de mieux comprendre son rôle dans la construction d’un futur durable.

Les missions de l’écovolontariat s’inscrivent dans une démarche de développement durable : développer des partenariats avec des organismes de l’Etat du sud. Aucune compétence particulière n’est demandée sauf de la motivation et de l’énergie.

Devenir écovolontaire : agir pour la préservation de l’environnement

Etre écovolontaire, c’est voyager autrement, en France ou à l’autre bout du monde. Les missions d’écovolontariat se déroulent dans des espaces protégés, parfois inaccessibles aux touristes. Aujourd’hui, de nombreuses associations font appel à des éco-volontaires ou bénévoles pour renforcer leurs moyens. Devenir écovolontaire c’est aussi développer et promouvoir un mode de voyage écologique et responsable.

Ecovolontariat : les plus belles missions pour voyager utile

Participez au comptage de la faune et de la flore, découvrez les méthodes scientifiques pour protéger les espèces menacées, informez et sensibilisez les populations. Les séjours d’écovolontariat sélectionnés vous permettent de voyager utile, en immersion avec les communautés locales et d’apprendre aux côtés de scientifiques et naturalistes reconnus.

L’écovolontariat est une forme de « tourisme participatif » qui se propose d’aider les organisations locales de protection de l’environnement, préservation et valorisation de la diversité animale, végétale, environnementale, et culturelle. En manque de moyens et « de bras », ces dernières ont ainsi l’occasion de mener à bien leur mission grâce à l’aide active et financière des écovolontaires. Ainsi durant leur séjour/vacances, les écovolontaires permettent de soutenir les projets de protection aussi bien de part l’accomplissement de leurs tâches (il s’agit d’une forme participative) que de part leur contribution (les missions sont payantes comme pour un voyage « traditionnel »).

Contrairement aux missions dîtes humanitaires, l’écovolontariat se concentre donc avant tout sur la faune et la flore, bien que les populations locales soient très souvent associées aux projets (il s’agit d’un des principes de l’écotourisme). Les missions d’écovolontariat permette ainsi aux écovolontaires de :

– contribuer activement à la protection de la biodiversité ;

– comprendre les méthodes de recherche scientifiques sur les milieux naturels des animaux ou plantes sauvages et les objectifs de protection ;

– participer aux dernières découvertes des scientifiques qui les encadrent ;

– explorer des zones hors des sentiers battus et loin du tourisme de masse ;

– rencontrer et vivre avec les populations locales, le plus souvent associées aux projets de développement

La vision de Projects Abroad sur le volontourisme

Projects Abroad prend au sérieux les considérations éthiques de l’ensemble de ses volontaires au regard des missions que nous proposons. Notre travail est souvent associé dans la sphère médiatique à différents termes tels que “volontourisme”, “tourisme humanitaire” ou encore “voyages humanitaires”. Nous tenons aujourd’hui à être clairs sur ces définitions, partager notre vision du volontariat international et la réalité de notre travail. Projects Abroad s’engage à assurer l’impact de long terme de ses projets et un accompagnement professionnel à l’ensemble de ses volontaires.

Ces dernières années, le volontariat international a beaucoup été associé au mot valise “volontourisme”, regroupant les concepts de “volontariat” et “tourisme” comme forme populaire de voyage à l’étranger. Selon les définitions courantes, il s’agirait pour un voyageur de contribuer à une cause solidaire pendant un séjour à l’étranger. Les projets de “volontourisme” sont aujourd’hui critiqués car ils n’auraient qu’un très faible impact auprès des communautés locales et seraient uniquement centrés sur le divertissement des volontaires. Si les volontaires sont vivement encouragés à explorer leur Etats d’action et à visiter les sites touristiques environnants, ces activités sont strictement réservées à leur temps libre. Le travail de terrain sur les projets n’a rien à voir avec du tourisme. En ce sens, le terme “mission de volontariat” est préféré à celui de “voyage humanitaire”, les missions n’étant pas des vacances ou des séjours touristiques.
Projects Abroad condamne fermement les mauvaises pratiques du “volontourisme” et du “tourisme humanitaire” telles que les visites d’orphelinats, la maltraitance des animaux ou toute autre forme de spectacularisation des populations locales et de la vie sauvage. Les projets sont élaborés par des professionnels de leur secteur, en collaboration directe avec les communautés locales et bien souvent, les institutions gouvernementales. Les projets visent à créer un impact positif durable auprès des communautés. Les missions ont enfin pour objectif de promouvoir les échanges interculturels, le partage de connaissances, l’engagement solidaire international des volontaires et leur apprentissage personnel.

Des idées pour découvrir la nature avec les enfants pendant les vacances

1. Partez pour une semaine d’immersion lors d’une colo pour vos enfants : de nombreuses structures en France proposent des colonies de vacances qui permettent aux enfants et adolescents de découvrir, à leur rythme, les richesses : paysages, arbres, fleurs, faune, insectes, etc. Ces séjours allient le plus souvent des balades découverte, des temps d’observation et d’écoute (des plantes, des étoiles, des oiseaux …) et des activités dans et avec la nature : sports, jeux, construction, bricolage, veillées et lecture de contes, etc.

2. Découvrez de merveilleux sites naturels… près de chez vous le temps d’une journée : notre planète regorge de paysages à couper le souffle. Mais pourquoi prendre l’avion pour de lointaines destinations quand la France offre une extraordinaire panoplie de paysages naturels accessibles par le train, le bus ou le covoiturage ? Les sites naturels protégés sont régulièrement un bon indicateur pour trouver son îlot. Des collines verdoyantes de Normandie aux montagnes rocheuses de Savoie, sillonnées par des vallées immenses, des plages de sable du Sud-Ouest aux forêts enchantés de Bretagne en passant par les criques cachées de la Méditerranée. Il y a fort à parier que vous n’avez pas encore découvert tous les recoins de l’Etat et sa myriade de sites naturels.

3. Passez une nuit au vert en optant pour un établissement responsable

Une fois votre destination de vacances trouvée, pourquoi pas choisir un hébergement au cœur du paysage ? Cabanes dans les arbres, nuits en bivouac dans la forêt, maison d’hôte avec vue sur la vallée. L’association Amis de la Nature France propose par exemple une sélection de refuges, campings et gîtes paisiblement nichés dans un joli coin de verdure. En cherchant un peu, vous trouverez certainement votre bonheur pour pouvoir profiter des beautés du paysage dès votre réveil.

4. Visitez des refuges pour animaux quelques heures et pourquoi pas, devenez volontaire à la semaine

5 conseils pour prendre soin de l’environnement pendant vos vacances

Saviez-vous que 500 milliards de bouteilles en plastique sont produites chaque année ? Quatre-vingt d’entre eux ne sont pas recyclés et finissent par polluer les océans. Le plastique est un matériau que la planète ne peut pas digérer.

La meilleure alternative pour remplacer la bouteille en plastique est d’avoir une bouteille thermos en acier inoxydable afin de pouvoir la remplir autant de fois que vous le souhaitez ; elles sont très légères et super pratiques à transporter dans votre sac à dos ou votre sac. Ces articles permettent de garder les liquides chauds et froids la plupart du temps.

Vous pouvez passer sans problème par les filtres des aéroports, tant qu’ils ne contiennent pas de liquide. Pendant votre séjour à destination, je vous conseille de remplir votre thermos avant de partir pour vous hydrater. Si au cours de la journée vous devez refaire le plein, rendez-vous dans certains établissements où ils pourront sûrement vous donner de l’eau, si nécessaire vous pourrez donner un pourboire en retour.

1. Prenez votre bateau

2. Utiliser un écran solaire respectueux de l’environnement

3. Préparez un kit d’objets personnels

4. Ayez toujours un kit de couverts dans votre sac

5. Emportez un sac en tissu avec vous

Pendant vos vacances, vous pouvez vous tourner vers de nombreuses alternatives écologiques pour changer la planète. Gardez à l’esprit que lorsque vous commencez à être plus conscient de la situation et à changer une habitude, il est plus facile d’en changer d’autres.

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